Le bois est un revêtement naturel, durable, isolant et sain avec de nombreux atouts. Il n’est pas seulement réservé aux sols ou aux charpentes. C’est en fait un excellent revêtement mural. Devenu très tendance ces dernières années, il existe plusieurs types de bois que vous pouvez mettre sur vos murs.
La France compte de nombreuses classifications des essences de bois en fonction de leur utilisation. Les classes de durabilité et d’imprégnabilité sont règlementés par la norme EN 350-2, et les classes d’utilisation par la norme NF EN 335-1.
Les classes de durabilité du bois
Les classes de durabilité sont définies en fonction de la résistance du bois face aux intempéries biologiques. Il existe deux classes :
- La résistance face aux termites défini en classe D (durable), classe M (moyennement durable) ou classe S (sensible).
- La résistance face aux insectes à larves xylophages comme les capricornes ou vrillettes. Classifié en classe D (durable) ou classe S (sensible).
Les classes d’imprégnabilité du bois
Les classes d’imprégnabilité renvoient à la facilité d’imprégnation d’un bois. Elle est évaluée sur une échelle de 1 à 4. Un bois de classe 1 est très imprégnable et peut donc subir un traitement de préservation. Par contre un bois de classe 4 n’est pas imprégnable et ne peut donc pas recevoir des produits de conservation.
Les classes d’utilisation du bois
Les classes d’emplois d’un type de bois sont définies en fonction des risques d’exposition à l’humidité. Chaque classe renvoie à un seuil de résistance défini par un traitement chimique ou par une durabilité acquise naturellement.
Il existe 5 classes d’emplois. La classe 1 renvoie au bois pour les poses intérieures, loin de toute humidité. La classe 2 couvre les essences pour les parements intérieurs, mais qui peuvent tenir face à une condensation temporaire. Tandis que les classes 3.1, 3.2 et 4 concernent les essences utilisables à l’extérieur.
- Pour des murs intérieurs, il faut se tourner vers les essences de bois de la classe d’emploi 1. Dans les pièces d’eau, les essences de classe 2 sont adaptées si elles sont assez loin des sources d’eau. Les classes 3 et 4 sont préférables dans le cas d’un contact direct avec l’eau.
- Pour les pièces humides, il faut se tourner vers le chêne massif qui résiste à l’eau et les essences tropicales à l’instar du teck ou le bambou. Par contre, il faut éviter l’épicéa et le hêtre car ils ne résistent pas à l’humidité.
Le bois en fonction des risques d’incendies
Les revêtements en bois prennent feu facilement et peuvent alimenter un incendie. La norme européenne NF EN 13501-1 classifie la réaction du bois au feu en sept catégories, A1 renvoyant aux bois les moins combustibles et F les bois les plus combustibles. Dans un logement personnel, le bois utilisé pour le revêtement intérieur doit être de classe A2, B ou C. Dans un immeuble ou dans un logement à plus de 50 mètres du sol, le bois doit être au de la catégorie A2.